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Les exportations tunisiennes tirées par les industries agro-alimentaires

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Le déficit commercial mensuel, en septembre 2021, s’est dégradé pour s’établir à 1,439 milliard de dinars, contre 1,275 milliard de dinars en août. C’est ce que vient de publier, vendredi 22 octobre 2021, l’Institut national de la statistique (INS) dans son bulletin de septembre 2021 sur “Commerce extérieur aux prix courants (CVS-CEC)”.

Le taux de couverture des échanges au mois de septembre 2021 a perdu 1,9 point par rapport à août 2021, à 73,8%.

L’INS explique que les échanges commerciaux ont affiché, en septembre et pour le deuxième mois consécutif, une évolution positive notamment pour les importations qui ont progressé de 4,6%, et les exportations qui ont augmenté à un rythme plus modéré de 2%; mais hors produits énergétiques, l’augmentation pour les exportations est de 4,1%, alors que les importations sont en hausse plus marquée de 9,2%.

Légère amélioration des exportations

Au mois de septembre 2021, les exportations continuent leur progression pour le deuxième mois consécutif avec un rythme moins soutenu que le mois précédent. Elles ont augmenté ainsi de 2% pour atteindre le niveau de 4,056 milliards de dinars.

L’INS explique cette amélioration par la forte hausse observée au niveau des exportations du secteur des industries agro-alimentaires (34,3%), ainsi que le secteur textile/habillements et cuirs (10,2%).

De même, les exportations du secteur des mines, phosphate et dérivés ainsi que celles des industries diverses se sont pour leur part accrues respectivement de 12,7% et 18,1%.

En revanche, les exportations du secteur des industries mécaniques et électriques ont accusé une baisse de 7,8% et celles des produits énergétiques ont fléchi de 25,6 %.

Pour les échanges commerciaux selon les pays, les exportations ont crû en septembre 2021 de 2% reflétant des mouvements compensatoires au niveau de l’export selon les régions.

D’une part, les exportations vers les pays de l’Union européenne ont marqué une baisse de 6%. D’autre part, les exportations vers la Turquie ont rebondi de 150,3% sous l’effet d’une nette amélioration des ventes de phosphate.

De même, les échanges de la Tunisie avec la Libye ont augmenté de (111,2%) tirés principalement par les exportations de ciment.

Hausse des importations de 4,6% en septembre 2021

En septembre 2021, les importations ont affiché une hausse de 4,6% pour s’établir à 5,495 milliards de dinars. Cette augmentation provient, selon l’INS, de tous les groupes de produits à l’exception des produits énergétiques dont les importations accusent une baisse de 19,8%.

Hors produits énergétiques, les importations ont enregistré une hausse plus marquée de 9,2%.

Cette croissance est principalement due à la hausse des importations des produits d’alimentation (+63,1%) et des biens d’équipements (+13,4%).

De même, les approvisionnements de l’étranger en matières premières et demi-produits et en biens de consommation ont augmenté respectivement de 1,2% et 2,7%.

Pour les échanges commerciaux selon les pays, les importations ont augmenté avec les pays de l’Union européenne (+2%), la Chine (+25,5) et la Turquie (33,3%). Toutefois, les importations en provenance de l’UMA ont enregistré une baisse de 53,3%.

Aggravation du déficit commercial de la Tunisie pour les 9 premiers mois de l’année 2021

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Le solde commercial s’est aggravé, durant les neuf mois de l’année 2021, pour se situer à 11,974 milliards de dinars, contre -10,137 milliards de dinars au cours de la même période de l’année 2020, selon la note sur le Commerce extérieur aux prix courants publiée mardi 12 octobre 2021 par l’Institut national de la statistique (INS).

Cette aggravation est expliquée par l’évolution au niveau des exportations (+22%) et des importations (+21%). Le taux de couverture a gagné 0,6 point par rapport à la même période de l’année 2020 pour s’établir à 73,7%.

L’INS indique dans sa note que les exportations ont enregistré, durant les neuf mois de l’année 2021, une hausse de 22% contre une baisse de 16,6% durant les neuf mois de l’année 2020. Elles se sont élevées à 33,608 milliards de dinars contre 27,537 milliards de dinars durant la même période de l’année 2020.

Pour leur part, les importations ont enregistré une hausse de 21% contre une baisse de 21,3% durant les neuf mois de l’année 2020. En valeur, elles ont atteint 45,582 milliards de dinars contre 37,673 milliards de dinars durant la même période de l’année 2020.

Rebond des exportations tunisiennes de 8,7% en août 2021

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Le déficit commercial s’est allégé, au mois d’août 2021, pour s’établir à 1,275 milliard de dinars contre 1,409 milliard de dinars en juillet 2021, selon une note sur le Commerce extérieur aux prix courants (CVS-CEC), août 2021, publiée mardi 14 septembre 2021 par l’Institut national de la statistique (INS).

Le taux de couverture a gagné, en août 2021, 3,5 points par rapport à juillet 2021 pour s’établir à 75,7%.

” Après un net repli au mois de juillet 2021, les échanges commerciaux reprennent du rythme en août. En effet, les importations ont augmenté de 3,7% et les exportations ont progressé de 8,7%, retrouvant ainsi leurs niveaux d’avant pandémie (+3,8% par rapport à février 2020) “, a précisé l’INS. Hors produits énergétiques les exportations ont enregistré une hausse de 11,6% contre une baisse des importations de 4,6%.

Les exportations en hausse de 8,7% en août 2021

Après avoir affiché une baisse au mois de juillet 2021, les exportations ont repris du rythme. Elles ont augmenté de 8,7% pour se chiffrer à 3,976 milliards de dinars en août 2021. Cette amélioration est expliquée par une hausse de 14,2% sous le régime offshore, atténuée en partie par une baisse de 3,7% sous le régime général.

Le rebond des exportations du secteur des industries mécaniques et électriques (+18,2%) est à l’origine de plus de 80% de la hausse globale des exportations du mois de juillet. Cette accélération est expliquée principalement par la hausse des exportations des machines, appareils et matériels électriques.

De même, les exportations du secteur textiles, habillements et cuirs ont cru de 8,7% et celles du secteur des mines de 21,1%.

En revanche, le secteur de l’agriculture et industries agro-alimentaires a enregistré une baisse de 2,7%, et celui de l’énergie s’est replié de 19%.

Les exportations vers les pays de l’Union européenne ont enregistré une augmentation de 17,3%, provenant de la majorité des pays européens dont principalement l’Italie (+39,3%), mais elles ont accusé une baisse avec les pays du Maghreb de 32,8%, la Turquie (-58,8%) et la Chine (-20,2%).

Les importations en progression de 3,7% en août 2021

En août 2021, les importations ont progressé de 3,7% pour s’établir à 5,251 milliards de dinars, mais demeurent au-dessous des niveaux enregistrés avant la pandémie (-4,5% par rapport février 2020).

Cette augmentation est principalement due à l’accroissement enregistré au niveau des importations des produits énergétiques (+95,2%), des matières premières et demi-produits (+7,9%) et des biens de consommation (+3,3%).

Hors produits énergétiques, les importations ont enregistré une baisse de 4,6% en raison de la régression des importations des produits de l’alimentation (-40%) et des biens équipement (-14,6%).

Les importations avec les pays de l’Union européenne ont augmenté de (+10,5%) principalement les Pays-Bas.

Elles ont connu une hausse de 31,3% avec les pays de l’UMA, essentiellement l’Algérie (+43,2%) et l’Egypte (+81,7%), ainsi qu’avec la Chine (+9,9%) et la Russie (+235,8%). En revanche, les importations ont enregistré une baisse de 12,1% avec la Turquie.

Résultats trimestriels

Les exportations du trimestre s’achevant en août 2021 ont stagné à 0,2% comparé aux trois mois précédents. Les importations ont enregistré une hausse de +4,8% par rapport aux trois mois précédents.

Déficit du commerce extérieur : L’accord de libre-échange tuniso-turc en question !

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On se rappelle l’affaire des graines de tournesol importées de Turquie qui avait soulevé une levée de bouclier des cultivateurs du nord-ouest de la Tunisie et qui avait abouti à la suspension des importations pendant une période de six mois.

Remise en question de l’accord de libre-échange tuniso-turc

A l’époque, cet accord avait été fortement critiqué. Les agriculteurs tunisiens, encore fragiles, n’y avaient vu aucun avantage pour la Tunisie. Pis, ils y avaient non seulement perçu un risque de marginalisation et de fragilisation des entreprises agro-industrielles locales, mais aussi une concurrence déloyale, une inondation du marché local par des produits turcs, et surtout des sorties de devises inutiles pour importer des produits pourtant disponibles dans le pays.

Mais contrairement à ce qu’on nous fait souvent croire, les conventions internationales en matière de commerce ne sont pas aussi rigides que ça. En effet, elles prévoient, au cas où des secteurs économiques rencontrent de sérieuses difficultés, des mesures pour les protéger contre la concurrence déloyale.

Lire aussi: Commerce : Les produits turcs mettent à genoux l’industrie et l’agriculture tunisiennes!

L’article XIX du GATT prévoit, effectivement, ce qu’on appelle des “clauses de sauvegarde“. Ainsi, les conventions conclues par la Tunisie avec l’Union européenne et surtout avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ne sont pas aussi contraignantes.

Selon ces mesures de sauvegarde autorisées, «un pays membre de l’OMC peut prendre une mesure de “sauvegarde” (c’est-à-dire restreindre temporairement les importations d’un produit, le cas des graines de tournesol) pour protéger son marché ou une branche de production nationale donnée contre un accroissement des importations d’un produit qui cause ou menace de causer un dommage grave à ladite branche de production».

Mieux, confrontés à des déficits aigus de la balance commerciale, les gouvernements peuvent adopter des mesures de sauvegarde provisoires sur une période allant jusqu’à 200 jours (plus de six mois). «Dans des circonstances critiques, lit-on dans l’article XIX du GATT, où tout retard d’application des mesures de sauvegarde causerait un tort qu’il serait difficile de réparer, un pays Membre de l’OMC pourra prendre une mesure de sauvegarde provisoire après qu’il aura été déterminé à titre préliminaire qu’il existe des éléments de preuve manifestes selon lesquels un accroissement des importations a causé ou menace de causer un dommage grave».

Evolution des échanges commerciaux entre la Tunisie et la Turquie

Le déficit de la balance commerciale de la Tunisie avec la Turquie est passé de 95 millions de dinars en 1999 à 248 millions de dinars en 2005 – année de l’entrée en vigueur de la convention de libre-échange tuniso-turque. Depuis, le déficit n’a cessé de s’aggraver atteignant 598 millions de dinars en 2010, 965 millions de dinars en 2011, 1,3 milliard de dinars en 2015 et dépassant les 2 milliards de dinars à partir de 2018.

En 2019, le déficit atteint un pic de 2,46 milliards de dinars, avec 2,86 milliards d’importations (plus de 1 milliard de dollars) et seulement 396 millions de dinars d’exportations.

En 2020, le déficit est passé à 2,14 milliards de dinars, 2,58 milliards d’importations et 447,5 millions de dinars d’exportations.

Le déficit de la balance commerciale avec la Turquie (2,14 milliards de dinars) et la Chine (5,4 milliards de dinars) représente 60% du déficit global de l’année 2020.

 

Accord de libre-échange conclu le 25/11/2004 et entré en vigueur le 01/07/2005. Tous les produits industriels sont totalement exonérés depuis 2005. Quelques produits agricoles sont exonérés dans la limite d’un contingent dont notamment les dattes à l’exportation dans la limite de 5 000 tonnes.

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Plus de 13% de régression des exportations tunisiennes en juillet 2021

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Le déficit commercial mensuel a enregistré une quasi-stabilité en juillet 2021, s’établissant ainsi à 1,409 milliard de dinars contre à 1,452 milliard de dinars en juin, selon la note sur ” Le commerce extérieur aux prix courants (CVS-CEC), juillet 2021″, publiée par l’Institut national de la statistique (INS).

Le taux de couverture en juillet 2021 a perdu 2,2 points par rapport à juin 2021 pour s’établir à 72,2%.

Rechute des échanges commerciaux 

Après un rebond ponctuel au mois de juin, les échanges commerciaux se sont repliés de nouveau en juillet 2021, explique la note de l’INS. En effet, les importations ont baissé de 10,6% et les exportations de 13,2%.

Les échanges commerciaux repassent ainsi en-dessous de leurs niveaux d’avant pandémie (février 2019).

Forte baisse des exportations de 13,2%

En juillet 2021, les exportations ont fléchi de 13,2% pour se situer à 3,657 milliards de dinars; un repli qui a touché tous les secteurs à l’exception de celui de l’énergie et lubrifiant qui a enregistré une hausse de 15,4%.

Les baisses les plus significatives ont été enregistrées dans le secteur des industries mécaniques et électriques (-16,7%), essentiellement sous effet de la baisse des exportations des fils et câbles électriques.

Les exportations du secteur textile/habillement et cuir ont, pour leur part, chuté de 14,4% principalement en raison de la baisse des exportations sous le régime offshore (-13,5%).

Le groupement sectoriel ” agriculture et industrie agro-alimentaire ” a enregistré, lui aussi, une baisse de 17,3%.

Les exportations vers les pays de l’union européenne ont chuté de 19,2%; une diminution qui a touché la majorité des pays tel que la France (-7,5%), l’Allemagne (-28,9%), l’Espagne (-40,8%) et l’Italie (-15,5%).

Il en est de même pour l’UMA (-8,9%) et la Russie (-43,2%). Tandis que les ventes tunisiennes ont augmenté avec la Chine de (+13,9%) et avec la Turquie de (+56,5%).

Régression des importations de 10,6%

La note de l’INS souligne qu’après une accélération remarquable en juin, les importations ont régressé de 10,6% en juillet 2021 pour s’établir à un peu plus de 5 milliards de dinars, ce qui constitue ainsi la plus forte baisse en pourcentage depuis avril 2020.

Cette baisse résulte de la contraction des importations des produits énergétique (-44,4%) ainsi que le repli des approvisionnements en matières première et demi-produits (-14,5%) principalement les produits métallurgiques.

Cependant, les achats en produits d’alimentation et en biens d’équipement ont légèrement atténué la baisse globale en enregistrant des augmentions respectives de 7,7% et 5,2%.

Pour ce qui est des importations, les échanges commerciaux des biens ont enregistré, en juillet 2021, une régression avec la plupart des pays. En effet, les achats tunisiens ont baissé avec les pays de l’Union européenne (-7,4%), la Chine (-15,6%), la Turquie (-32,4%), l’UMA (-20,4%) et la Russie (-72,6%).

La Tunisie a exporté 30 600 tonnes de fruits pour 73 MDT

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La valeur des exportations des fruits s’est élevée à 73,1 millions de dinars (MDT) suite à l’exportation de 30 617 tonnes, contre 49 millions de dinars pour 17 535 tonnes au cours de la même période de l’année dernière, selon le Groupement interprofessionnel des fruits.

Ainsi, les exportations tunisiennes des fruits ont enregistré une augmentation de leur valeur d’environ 50 % et une croissance des quantités de 75 % jusqu’au 4 août.

Rappelons que la Tunisie vise à exporter 80 000 tonnes de fruits pendant toute l’année.

Au niveau des variétés, la production des pastèques a représenté environ 41 pour cent des exportations totales des cultures d’été, suivi par les fruits à noyaux 53,4%.

En ce qui concerne les marchés, le marché libyen représente la première destination, puisqu’il a attiré plus de 77% des exportations totales.

Les quantités exportés vers ce marché ont atteint 23 635 tonnes jusqu’au 4 août 2021, contre 9 731 tonnes au cours de la même période de l’année dernière soit une augmentation de 143%.

Le chef du service commercial du groupement, Tarek Tira, a déclaré que le mouvement d’exportation sur le marché libyen a connu un arrêt total depuis mi-juillet, suite à la fermeture des frontières terrestres pour limiter la propagation du Coronavirus.

Quant aux marchés européens, les quantités des fruits exportés vers l’Italie se sont élevées à 3 686 tonnes, ce qui représente 12 % des exportations totales contre 4 034 tonnes en 2020 au cours de la même période.

Cette légère baisse concerne en particulier les pastèques puisque les quantités exportées au cours de l’année ont atteint 3 290 tonnes contre 3 605 tonnes au cours de l’année 2020, et que les pastèques représentent environ 90% des exportations totales des fruits destinés au marché italien, selon la même source, qui a précisé que le marché français a enregistré une baisse remarquable de 56%, atteignant environ 500 tonnes au cours de cette saison, contre 1 139 tonnes au cours de l’année dernière.

Selon lui, cette baisse est due à la contraction de l’exportation des pastèques, due à la grande concurrence au niveau des prix de vente pour les pays producteurs.

Les autres marchés européens n’ont attiré que 337 tonnes de fruits, composés principalement de pastèques (202 tonnes), de pêches et de nectarines (91 tonnes).

Les exportations des fruits d’été vers les marchés du Golfe se sont élevées à 1 946 tonnes jusqu’au 4 août 2021, contre 1 418 tonnes au cours de l’année 2020, soit une évolution de 37%. Cette amélioration concerne principalement le marché des Emirats Arabes Unis avec 156 % et le marché koweïtien avec 56 %.

Commerce extérieur : Important rebond des échanges en juin 2021

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Les échanges commerciaux ont fortement rebondi en juin 2021, après deux mois consécutifs de baisse, dépassant leurs niveaux d’avant pandémie (février 2020). Cette accélération est caractérisée par un rythme plus fort pour les exportations (17,1%), que pour les importations (10%) par rapport à mai 2021, selon une note sur le Commerce extérieur aux prix courants, Juin 2021, publié lundi, par l’INS.

Ainsi, le bilan du premier semestre de l’année, par rapport à la même période de 2020, affiche une hausse remarquable de 27% pour l’exportation et 23,3% pour l’importation. Toutefois, ces niveaux demeurent semblables aux valeurs enregistrées en 2019.
Le déficit commercial mensuel du mois de juin 2021 s’est réduit de 102,4 MD, pour s’établir à 1451,7 MD. Le taux de couverture a gagné 4,5 points par rapport à mai 2021 pour s’établir à 74,4%.

Forte augmentation des exportations

En juin, les exportations ont bondi de 17,1%, pour se situer à 4215,1 MD, dépassant les niveaux d’avant pandémie (février 2020) de 10%, permettant ainsi, de clôturer le premier semestre sur une note positive.

Au niveau sectoriel, et à l’exception des exportations agricoles et celles des industries agro-alimentaires offshore qui ont enregistré une baisse de 33,8%, tous les autres secteurs ont connu des hausses de leurs exportations, à la fois sous le régime général et le régime offshore.

Il s’agit des secteurs des mines, phosphates et dérivés (+55,4%), de l’énergie et lubrifiants (+38,7%) , des textiles, habillement et cuirs (+18,4%) et celui des industries mécaniques et électriques (+15,1%) qui enregistre la plus forte contribution à la hausse globale, et dont le rebond est tiré essentiellement par l’exportation des fils et câbles électriques.

Nette progression des importations

Après deux mois de stagnation, les importations reprennent du rythme et se situent de nouveau sur une tendance haussière. Elles ont ainsi, augmenté de 10% pour se chiffrer à 5666,8MD en juin.

Cette hausse provient de plusieurs groupes de produits. En effet, des augmentations sont observées au niveau des importations des produits énergétiques (+27,3%), notamment en pétrole brut, les approvisionnements en matières premières et demi-produits (+8,1%), principalement les produits métallurgiques. La reprise a également concerné l’achat des produits alimentaires (+37,6%) et les biens de consommation (+8,3%), spécialement les véhicules de tourisme et les pièces détachées.

Répartition géographique des échanges commerciaux

Les exportations vers les pays de l’Union Européenne ont marqué une augmentation de 12,9%, cette hausse ayant touché la majorité des pays tels que la France (+2%), l’Allemagne (+41,1%), l’Espagne (+5,4%) et la Belgique (+55,1%). Il en est de même pour la Chine (+18%) et la Russie (+5,5%). Tandis que nos ventes ont baissé avec l’Italie de (-2,3%).

De leur côté, les importations ont enregistré une hausse depuis la plupart des pays. En effet, les achats ont augmenté avec les pays de l’Union Européenne (+2,5%), la Chine (+4,7%), la Turquie (+24,3%), l’UMA (+60,8%) et la Russie (+86,2%).

Résultats trimestriels

Les exportations du second trimestre 2021 ont augmenté de 8% comparé au premier trimestre 2021. De même, les importations ont enregistré une hausse de 8,9%.

Le déficit commercial trimestriel s’est creusé durant le deuxième trimestre pour atteindre 4181,6 MD. Le taux de couverture trimestriel a perdu 0,7 points par rapport au premier trimestre 2021 pour s’établir à 73,8%.

Pour le 2ème mois consécutif, les échanges extérieurs de la Tunisie ont baissé en mai 2021 (INS)

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Après avril, en mai 2021 les échanges étaient sur une pente négative, les exportations et les importations en volumes baissant respectivement de 10,4% et 2%, selon les statistiques sur le “Commerce extérieur aux prix constants (CVS-CEC), mai 2021”, publiées par l’INS (Institut national de la statistique).

Cette baisse, plus accentuée au niveau de l’export que de l’import, a entraîné un net repli du taux de couverture de 6,8 points, pour s’établir à 72,5% en mai.

De leur côté, les prix se sont situés sur une tendance haussière. En effet, les prix des produits exportés ont augmenté de 1,1% et ceux des produits importés ayant crû de 2,1%.

Repli des exportations et des importations en volume

Après avoir diminué de 4,2% en avril, le volume des exportations ont également fléchi en mai avec un recule de 10,4%.

Cette diminution est étroitement liée à la baisse du volume des exportations du secteur des industries mécaniques et électriques (-14,1%), mais elle a également touché le secteur du textile/habillement et cuirs (-13,3%), et celui de l’énergie et lubrifiant (-12,2%).

En mai, le volume des importations s’est replié de 2%, baisse principalement due à la contraction du volume des achats en produits d’alimentation (-29,9%), malgré l’augmentation du volume des importations de biens d’équipement (+9,7%) et du volume d’achats en produits de biens de consommation (+5,4%).

Baisse des échanges hors énergie

En mai, le volume des échanges hors énergie s’est inscrit à la baisse, pour le deuxième mois consécutif. Ce repli a été plus fort au niveau des exportations (-9,9%) qu’au niveau des importations (-0,6%).

Par ailleurs, hors énergie, les prix ont enregistré une hausse de 0,5% à l’export et 2,4% à l’import, ce qui a entraîné une baisse des termes de l’échange hors énergie, pour le quatrième mois consécutif, de 1,8 point.

Tunisie : Forte baisse des échanges commerciaux en période de Covid-19

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En décembre 2020, les échanges extérieurs ont retrouvé quelque peu leur dynamisme d’avant la-pandémie (Cf. Graph 29). En effet, les exportations ont enregistré une hausse de 3,7% par rapport au mois précédent et de 8,1% sur un an.

Les flux des importations ont également poursuivi leur redressement en enregistrant une progression mensuelle de 7,5%, tirés, notamment, par la hausse des importations des voitures de tourisme.

Sur l’ensemble de l’année 2020, les échanges commerciaux se sont soldés par un déficit commercial de 12.758 MDT contre 19.436 MDT en 2019. Cette atténuation découle d’une baisse des importations (-11,8 milliards de dinars) plus prononcée que celle des exportations (-5,1 milliards de dinars). Hors énergie, le déficit de la balance commerciale s’est limité à 8.557 MDT, contre 11.680 MDT à fin décembre 2019 (Cf. Graph 30).

Les recettes d’exportation se sont repliées de 11,7% comparativement aux réalisations d’un an auparavant pour s’établir à 39 milliards de dinars, à fin 2020. Cette baisse a revêtu un caractère quasi-généralisé à l’exception du secteur de l’agriculture et des industries agro-alimentaires (Cf. Graph 31).

En particulier, les exportations, en valeur, du secteur des IME ont chuté de 14% contre une hausse de 12,3% en 2019. Également, les exportations du secteur du THC et de celles des « autres industries manufacturières » se sont repliées de 13,8% et 17,5% respectivement contre des hausses de 4,2% et 12,2% en 2019.

Dans le même sillage, les exportations du secteur des « Mines, Phosphate et Dérivés » ont régressé, durant l’année 2020, de 24,4% contre une hausse de 21,3% un an auparavant, et ce en relation avec l’accentuation des mouvements de protestations et l’arrêt de production dans plusieurs champs miniers.

Également, les exportations du secteur de l’énergie ont accusé une baisse de -9,4% contre une hausse de 3,9% un an auparavant. Par ailleurs, la chute des prix d’huile d’olive sur le marché international d’environ 25%, en 2020, a induit une baisse significative des recettes d’exportation escomptées à seulement 2.300 MDT pour un volume record de vente de 387 mille tonnes (contre 1.387 MDT pour 172 mille tonnes en 2019).

Les dépenses d’importation se sont établies à 51,5 milliards de dinars, en baisse de -18,7% par rapport à 2019. Mis à part le groupe de produit « alimentation », les importations des différents produits ont affiché des baisses généralisées en 2020 (Cf. Graph 32).

Par principal groupe de produits, les importations des produits énergétiques se sont contractées de -37,2%, pour avoisiner 6,4 milliards de dinars en 2020. Les importations des « biens d’équipement » des « matières premières et demi-produits » se sont inscrites en baisse pour s’établir à 9,7 milliards de dinars et à 16,8 milliards respectivement contre 12,9 milliards et 19,6 milliards en 2019. Les achats des biens de consommation ont régressé de -13,8%, pour s’établir à 12,9 milliards de dinars.

Toutefois, les importations des produits alimentaires ont enregistré une légère hausse, de 0,6%, pour atteindre 5,7 milliards de dinars, sur l’ensemble de l’année 2020.

Du côté de la balance des services, le secteur touristique a été durement touché par la pandémie de Covid-19 et les mesures mises en place à l’échelle nationale qu’internationale pour limiter sa propagation. Sur l’ensemble de l’année 2020, les recettes touristiques se sont réduites à 633 M€, en baisse de 63% par rapport aux réalisations d’un an auparavant (Cf. Graph 33).

De leur côté, les revenus du travail (en espèces), exprimés en euros, se sont inscrits en hausse en 2020, pour atteindre un record historique de 1.789 M€ après 1.584 M€ un an auparavant et 1.230 M€ en 2010 (Cf. Graph 34).

La baisse marquante du déficit commercial (FOBFOB) en 2020 (-9.927 MDT ou -9% du PIB), par rapport à 2019 (-15.955 MDT ou -14% du PIB), a contribué significativement à la contraction du déficit de la balance des opérations courantes.

Ainsi, le déficit courant est revenu de -9.686 MDT (ou -8,5% du PIB) en 2019 à -7.500 MDT (ou -6,8% du PIB) en 2020 (Cf. Graph 35).

Hors énergie, le déficit de la balance courante s’est toutefois détérioré, en 2020, passant de 1,9 milliard de dinars (ou -1,7% du PIB) en 2019, à 3,3 milliards (ou -3% du PIB) en 2020 (Cf. Graph 36).

Au niveau des réserves en devises, elles se sont établies, à fin janvier 2021, à 8.318 MUSD (ou 158 jours d’importation), en baisse de -2,7% comparativement à leur niveau de fin 2020 (8.545 MUSD ou 162 jours d’importation) (Cf. Graph 37).

En janvier 2021, le taux de change du dinar vis-à-vis de l’euro s’est apprécié de 0,2% (en m/m) et s’est déprécié de 5,2% (en G.A.). Toutefois, le taux de change du dinar vis-à-vis du dollar américain s’est apprécié de 0,4% en (m/m) et de 4% (en G.A) durant ledit mois (Cf. Graph 38).

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