Dans le cadre de la coopération économique et commerciale Tuniso-Canadienne, le Ministère du Commerce et du Développement des Exportations informe tous les exportateurs que les autorités Canadiennes ont décidé de réinscrire la Tunisie, à compter du 1er janvier 2025, au sein de l’initiative canadienne relative au Programme de Tarif de Préférence Général TPG, qui annule ou réduit les droits de douane sur les produits Tunisiens exportés vers le marché Canadien. Les vêtements, chaussures et certains matériels agricoles sont exclus de la liste des produits concernés.
Commerce extérieur : Réduction du déficit commercial aux prix courants !
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Le déficit commercial s’est résorbé, en 2020, de 6678,4 millions de dinars(MD) pour s’établir à un niveau de -12757,8 MD contre -19436,2 MD en 2019, selon une note sur le » Commerce extérieur aux prix courants décembre 2020 » publiée, mardi, par l’Institut national de la statistique(INS).
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Il y est précisé que cette réduction est due à une baisse plus forte au niveau des importations (-18,7%) et celui des exportations de (-11,7%).
D’après l’INS, le déficit de la balance commerciale de 12757,8 MD est expliqué en grande partie par le déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (-5393,8 MD), la Turquie (-2140,6 MD), l’Algérie (-1719,5 MD), la Russie (-1007,1 MD) et l’Italie (-798,4 MD).
En revanche, le solde des échanges de marchandises a enregistré, en 2020, un excédent avec d’autres pays principalement avec la France (3515,9 MD), l’Allemagne (1217 MD) et la Libye (1096,3 MD).
Selon le régime, les échanges commerciaux sont déficitaires sous le régime général de -23760,9 MD (-31249,2 MD en 2019). Toutefois, ils sont excédentaires sous le régime offshore de 11003,1 MD (+11813 MD en 2019).
Hors énergie, le déficit de la balance commerciale s’est réduit à -8557,3MD et le déficit de la balance énergétique s’est établi à -4200,5 MD (soit un tiers du déficit total) contre -7756,4 MD en 2019.
Le taux de couverture a gagné, ainsi, 5,9 points par rapport à l’année 2019 pour s’établir à 75,2% contre 69,3% en 2019.
Baisse des exportations, en 2020, de 11,7%
Durant l’année 2020, les exportations ont enregistré une baisse de (-11,7%) contre une hausse de (+7%) durant l’année 2019. Elles ont atteint le niveau de 38705,9 MD contre 43855,4 MD en 2019.
Ce repli observé concerne plusieurs secteurs. En effet, le secteur des textiles, habillement et cuirs s’est contracté de (-13,8%), celui des industries mécaniques et électriques de (-14%), celui de l’énergie de (-9,4%) et celui des mines, phosphates et dérivés de (-24,4%).
En revanche, le secteur de l’agriculture et des industries agro-alimentaires a enregistré une hausse de (+12%), suite à l’augmentation des ventes d’huile d’olive (2299,7 MD contre 1386,9 MD).
Les exportations tunisiennes vers l’Union Européenne (74,2% du total des exportations) se sont contractées de (-11,3%). Cette régression est expliquée d’une part, par la baisse des exportations tunisiennes vers certains partenaires européens, tels que la France (- 20,8%), l’Allemagne (-15,2%) et l’Italie (- 8%), d’autre part, par la hausse des ventes vers d’autres pays notamment l’Espagne (+37,2%) et la Belgique (+4,3%).
En destination des pays arabes, les exportations ont diminué avec l’Algérie (- 28,8%), la Libye (-20,5%) et l’Egypte (- 13,4%)
Baisse des importations de 18,7%
Les importations ont enregistré, en 2020, une baisse de (-18,7%) contre une hausse de (+5,5%) durant l’année 2019. En valeur, les importations ont atteint 51463,7 MD contre 63291,6 MD en 2019.
Cette diminution est due à la baisse enregistrée au niveau des importations des biens d’équipement de (-24,6%), des matières premières et demi- produits de (-14,5%), des biens de consommation de (-13,8%) et de l’énergie (- 37,2%) sous l’effet de la contraction des achats des produits raffinés (3376,6 MD contre 6416,2 MD) et de gaz naturel (2129,1 MD contre 3691,6 MD). Pour ce qui est des importations, les échanges commerciaux des biens avec l’Union Européenne (49,9% du total des importations) ont enregistré une baisse de (-21,4%) pour s’établir à 25671,8 MD. Les importations ont diminué, en provenance de la France (-26,6%), de l’Italie (-25%) et de l’Allemagne (-16,8%).
Télécharger le manuel d’import
Les phases procédurales relatives à la défense contre les pratiques déloyales à l’importation
Les phases procédurales relatives à la défense contre
les pratiques déloyales à l’importation sont définies comme suit
La subvention
La subvention consiste à octroyer un avantage à un exportateur étranger par les pouvoirs publics du pays d’exportation sous forme de contribution financière conférant un avantage mesuré par rapport aux normes commerciales généralement applicables et par rapport aux conditions normales du marché.
La contribution financière peut prendre l’une des formes suivantes :
- D’un transfert direct de fonds (par exemple un don, un prêt, participation au capital social)
- D’un transfert direct potentiel de fonds ou de passif (par exemple une garantie de prêt),
- De recettes publiques normalement exigibles qui sont abandonnées ou ne sont pas perçues (exemple : les crédits d’impôts),
- De fournitures de biens ou de services autres qu’une infrastructure générale, ou achat de biens par les pouvoirs publics
- D’un soutien des revenus ou des prix
Conditions requises pour considérer la subvention comme une pratique déloyale à l’importation
Pour que la subvention telle que définie ci-dessus soit considérée une pratique déloyale à l’importation, elle doit être « spécifique » c’est-à-dire réservées à certaines entreprises ou lorsque son octroi n’est pas soumis à des critères objectifs ou que ces critères malgré leur existence ne sont pas respectés.
L’institution de droits compensateurs ne peuvent être appliqués que sur la base d’une enquête à l’issue de laquelle il a été constaté que les importations en question sont subventionnées et causent un dommage à la branche de production nationale fabriquant un produit similaire. La détermination de l’existence d’un dommage est fondée sur des éléments de preuve positifs suivants :
Les enquêtes en matière de droits compensateurs doivent cesser immédiatement dans les cas où le montant de la subvention est de minimis ou lorsque le volume des importations subventionnées est négligeable.
Le Dumping
Le Dumping est une Pratique qui consiste à vendre un produit sur le marché Tunisien à des prix inférieurs à celui du pays d’origine ou pays de provenance. Pour déterminer l’existence d’un dumping, il faut comparer le prix à l’exportation et la valeur normale du produit en question. Les deux tableaux suivants permettent de calculer les deux valeurs susmentionnées.
Le taux de la marge de dumping est calculé sur la base de la formule suivante :
Une mesure antidumping peut être appliquée si le volume des importations faisant l’objet d’un dumping représente
Dans le cas où la chambre de commerce et d’industrie n’est pas en mesure de confirmer l’origine du produit, elle peut solliciter l’intervention des centres techniques pour vérifier les taux d’intégration de ce produit.
Pour plus d’informations, consulter le manuel des procédures à la délivrance des certificats d’origine (dernière version : février 2015) disponible sur le site web de la CCIT.
Les mesures de sauvegarde à l’importation
Les mesures de sauvegarde à l’importation sont prises par le Ministère du Commerce et de développement des exportations après avis du Conseil National du Commerce Extérieur. Elles consistent à relever les droits de douane ou à appliquer une restriction quantitative ou un contingent tarifaire.
Cela permet de faire face d’une façon exceptionnelle et urgente à une augmentation massive des importations d’un produit donné causant un dommage grave ou une menace de dommage grave à une branche de production nationale qui fabrique localement un produit similaire ou directement concurrent.
Pour pouvoir prendre des mesures de sauvegardes, il est indispensable de remplir les conditions suivantes
Les mesures de sauvegardent exigent la présence d’une conjoncture imprévue et exceptionnellement défavorable, ils peuvent s’appliquer jusqu’à 10 ans et sont démantelées de façon progressive afin de permettre à la branche de production concernée de s’adapter au rythme de la concurrence internationale. De même, le produit en question pourrait être soumis à une surveillance préalable à l’importation.
Le dommage grave dans le cadre des enquêtes de sauvegarde est la dégradation générale notable de la situation d’une branche de production nationale, alors que la menace du dommage grave est la situation où le dommage grave causé à la branche de production nationale devient imminent.