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Tunisie : Le déficit commercial mensuel recule pour s’établir à 1540,1MD

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Le déficit commercial s’est contracté de 4,16% en mars 2024, par rapport à février 2024, pour s’établir à 1540,1 millions de dinars (MD), a indiqué l’Institut national de la statistique (INS) dans son bulletin mensuel sur les résultats du commerce extérieur aux prix courants mars 2024.

« En mars 2024, le déficit commercial mensuel a atteint 1540,1 MD, marquant une contraction par rapport au mois précédent où il était de 1607MD (février 2024)».

Le taux de couverture des exportations par rapport aux importations a gagné 0,5 points pour s’établir à 77%.

En mars, les échanges commerciaux ont été caractérisés par une baisse de 1,3% des exportations, laquelle est attribuable à la contraction des exportations dans plusieurs secteurs, ainsi que par une diminution de 2% des importations par rapport au mois précédent, laquelle est due à tous les groupes de produits à l’exception des produits énergétiques.

Hors produits énergétiques, les exportations ont baissé de 7,3%, tandis que les importations se sont contractées de 7,6%.

Baisse de 1,3% des exportations

Au mois de mars, les exportations ont enregistré leur troisième baisse mensuelle consécutive, avec un recul de 1,3% par rapport à février. Cette diminution est attribuable à la contraction des exportations dans plusieurs secteurs, à l’exception du secteur de l’énergie qui reprend de l’activité après trois mois de baisse continue.

Cette diminution est due principalement, à la baisse des exportations des industries mécaniques et électriques qui ont enregistré un déclin de 6,4%.

De même, le secteur de l’agriculture et des industries agro-alimentaires a subi une chute notable de 16,3%, en raison notamment de la baisse des exportations d’huile d’olive.

Les secteurs de textiles-habillements et du cuir ont également connu une baisse globale de 9,1%, avec une diminution de 5,5% pour les textiles-habillements, et une chute de 23,2% pour le cuir et les chaussures.

Les exportations des secteurs manufacturiers divers ont également reculé de 9,3%.

Cependant, les exportations dans le secteur de l’énergie reprennent de l’activité après trois mois de baisse continue, enregistrant une augmentation remarquable de 196%. Le secteur des mines, phosphates et dérivés a également enregistré une croissance de 42,9%.

Diminution de 2% des importations

S’agissant des importations, elles ont diminué en mars 2024 de 2% en variation mensuelle. Cette baisse est due à tous les groupes de produits à l’exception des produits énergétiques.

En effet, les importations de biens d’équipement ont accusé une forte baisse de 21,7%. Cette diminution est également constatée au niveau des importations de biens de consommation, avec un taux de 11%, principalement en raison de la baisse des achats de voitures particulières.

Les importations de produits alimentaires ont fortement baissé de 16,1%, principalement en raison de la baisse des importations de sucre.

Toutefois, les importations de produits énergétiques ont augmenté de manière significative soit de 22%, et celles des matières premières et demi-produit ont augmenté de 4,8%.

Les exportations vers l’Union européenne (UE) ont enregistré une légère baisse de 0,8%. Toutefois cette évolution globale masque des tendances très variés selon les destinations. En effet, des augmentions sont observées avec l’Allemagne de 31,5%, l’Italie de 6,4% et la Belgique de 11%. En revanche, des diminutions sont enregistrée avec la France ( -14,1%), Malte ( -84,7%) et l’Espagne (- 5,4%).

Avec les pays du Maghreb, les exportations ont chuté de 8,8%, notamment à destination de la Libye (-32,4%). Les exportations vers les États-Unis ont diminué de 46,8%, vers le Royaume Uni de 38,6%, et vers la Turquie de 17,5%.

En revanche, une forte augmentation de 159,8% des exportations a été enregistrée vers la Suisse, principalement au niveau des produits pétroliers.

Pour les importations en provenance de l’UE, elles ont enregistré une baisse de 16,7%.

Cette diminution est principalement, attribuable à des baisses significatives avec certains pays, notamment l’Italie (-14,3%), la France (-12,6%), et l’Espagne (-19,9%).

En revanche, les importations en provenance d’Allemagne ont quasi-stagné (+0,4%).

Les importations en provenance des pays du Maghreb ont augmenté de manière remarquable avec un taux de 55,4%, principalement en raison de l’augmentation des importations en provenance d’Algérie (+64,4%), essentiellement du gaz.

Par ailleurs, les importations en provenance de Russie ont baissé de 18,4%, et celles en provenance de Chine ont baissé de 16,2%.

Cependant, les importations en provenance de Turquie ont connu une nette hausse avec un taux de 39,2%




Commerce extérieur : Le déficit commercial tunisien s’allège de 24,3% en février 2024

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Le déficit commercial s’est allégé de 24,3% , à fin février 2024, pour s’établir à -1784,1 MD, contre -2358,6 MD, durant les deux mois de l’année écoulée, indique, jeudi, l’Institut National de la Statistique (INS) dans une note consacrée au commerce extérieur aux prix courants.

Ce déficit provient, principalement, du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (-1211,8 MD), la Russie (-1031,3 MD), l’Algérie (- 423,1 MD), la Turquie (-390,7 MD), la Grèce (-339,3 MD) et l’Ukraine (-222,4 MD), explique l’INS.

En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (966,6 MD), l’Italie (589,6 MD), l’Allemagne (386,1 MD), la Libye (236,3 MD) et le Maroc (82 MD). Pour ce qui est du taux de couverture, il a gagné 4,6 points par rapport à la même période de l’année 2023 pour s’établir à 85,6%.

Les exportations ont augmenté de 5,9% contre une progression de 11,6% durant la même période en 2023. Elles ont atteint le niveau de 10637,6 MD contre 10044,3 MD durant les deux mois de l’année 2023. Cette hausse concerne, essentiellement, les exportations du secteur des industries agroalimentaires qui ont augmenté de (+56,5%) à la suite de la hausse des ventes de l’huile d’olive (1323,9 MD contre 663,9 MD) ainsi que les exportations des industries mécaniques et électriques (+4,3%).

En revanche, les exportations du secteur de l’énergie ont baissé de 4,5%, celles des mines, phosphates et dérivés de 26%, celles des textiles, habillement et cuirs de -7,1%.

Les exportations tunisiennes vers l’union européenne (71,6% du total des exportations) ont augmenté de 4,9%. Cette évolution est expliquée par la hausse des exportations vers plusieurs partenaires européens, tels que l’Italie (+9,3%), l’Espagne (+44,6%), la Belgique (+7,3%) et la France (+0,8%).

En revanche, elles ont baissé avec l’Allemagne (-2,7%) et les Pays-Bas (-20,6%). Pour ce qui est des pays arabes, les exportations ont augmenté avec l’Algérie (+36,7%) et avec l’Egypte (+19,1%). En revanche, elles ont baissé avec la Libye (-32,5%) et avec le Maroc (-9,5%).

Légère hausse des importations de 0,2% 

S’agissant des importations, elles sont quasi-stables, enregistrant une légère hausse de 0,2% contre un bond de 7,4% durant la même période en 2023. En valeur, les importations ont atteint 12421,7 MD contre 12402,9 MD durant les deux mois de l’année 2023. Cette quasi-stagnation provient d’une part, de la hausse enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (+5%), des biens d’équipement (+11,6%), des biens de consommation (+3,7%) et d’autre part de la baisse observée au niveau des importations des matières premières et demi-produits (-6,9%).

Les importations avec l’union européenne (45,8% du total des importations) ont enregistré une hausse de 3,5% pour s’établir à 5685 MD. Elles ont augmenté de France (+0,8%), d’Allemagne (+23,3%) et d’Espagne (+26,5%). En revanche elles ont baissé d’Italie (-12,8%), d’Ukraine (-29,9%) et de Belgique (-26,4%).

Hors union européenne, les importations ont augmenté avec la Russie (+150,9%), le Royaume-Uni ( +18,5%), la Chine (+2,7%), les USA (+15,2%) et l’Inde (+3%). A contrario, elles ont baissé avec la Turquie (- 10,7%) et avec l’Algérie (- 41,9%).

D’autre part, le solde de la balance commerciale hors énergie des deux mois de l’année 2024 est excédentaire de 38,5 MD. Pour ce qui est du déficit de la balance énergétique, il s’est aggravé, s’établissant à -1822,6 MD contre – 1693,4 MD durant les deux mois de l’année 2023.




ZLECAF et commerce numérique : Le plaidoyer de la Tunisie pour une meilleure intégration économique continentale

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La ministre du Commerce et de Développement des exportations, Kalthoum Ben Rejeb, a plaidé, à Durban en Afrique du Sud, pour la création d’un centre africain pour le commerce numérique, afin d’organiser ce secteur à l’échelle continentale, selon un communiqué de son département publié mercredi sur facebook .

Participant à la 13ème réunion du Conseil des ministres du commerce de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), qui se tient les 30 et 31 janvier 2024 dans la vile sud-africaine, la ministre a affirmé mardi, que la ZLECAF constitue une opportunité historique pour transformer l’Afrique en force économique, renforcer l’intégration économique continentale et favoriser le commerce et le développement durable dans les pays du continent.

Elle a, à ce propos, insisté sur le rôle important du commerce numérique dans la facilitation des échanges commerciaux entre les pays africains et l’intégration des femmes et des jeunes dans les circuits économiques.

Ben Rejeb a également, appelé à l’adoption, dans le cadre de la ZLECAF, de règles d’origine qui permettent le développement du secteur du textile-habillement, la création d’emplois à l’échelle du continent et le renforcement des chaînes de valeur régionales à travers le recours, principalement, aux matières premières disponibles en quantités suffisantes en Afrique, notamment le coton.

Dans le cadre de sa participation à cette réunion, la ministre a eu des rencontres bilatérales avec ses homologues de nombre de pays africains notamment, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Tchad, le Djibouti et le Nigéria, outre sa rencontre avec le secrétaire général de la ZLECAF, Wamkele Mene. Ces rencontres ont essentiellement porté sur les moyens d’accélérer la mise en application de cet accord, afin de favoriser la réalisation des objectifs de développement du continent.




Tunisie : l’adoption de la loi organique du COMESA, une opportunité pour les PME

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L’adoption de la loi organique portant adoption de la convention relative à l’accueil des activités du COMESA en Tunisie, ainsi que l’exonération de ces activités de la TVA, sont des opportunités majeures pour les entreprises tunisiennes.

L’adoption de la loi organique portant adoption de la convention relative à l’accueil des activités du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) en Tunisie et l’exonération de ces activités de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), aidera la Tunisie à bénéficier considérablement de ce marché, a indiqué Noura Ben Mohamed Guesmi, point focal national avec le COMESA.

Elle a jouté dans une déclaration à l’Agence TAP, qu’au cours de la semaine du 22 au 27 janvier 2024, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), a programmé des séances d’audition de la ministre du commerce, du développement et des exportations, et du ministre des affaires étrangères, de la migration et des tunisiens à l’étranger sur cette loi organique, dont le projet a été examiné récemment, en conseil des ministres et transféré au parlement pour adoption.

Guesmi a passé en revue, à cette occasion, différents programmes, ateliers de travail et rencontres qui seront tenus en Tunisie après l’adoption de cette loi, sachant que la convention a été signée entre le ministère du commerce et le secrétariat général du COMESA en mai 2023.

Le retard constaté en matière de publication de la loi organique relative à l’adoption de cette convention a entravé différents programmes dont ceux portant sur le soutien des Petites et Moyennes entreprises (PME), et sur les femmes d’affaires et entrepreneures ainsi que ceux relatifs au développement des compétences des structures de contrôle des produits alimentaires.

Un programme de coopération entre le conseil d’affaires du COMESA et son homologue en Tunisie en l’occurrence l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), demeure en suspens à cause du retard enregistré dans la publication de cette loi organique portant exonération de la TVA. Idem pour un autre programme de travail prévu avec le ministère du transport, a encore rappelé la même source.

La Tunisie a sollicité un soutien du COMESA concernant le projet des couloirs terrestres et l’aménagement du passage frontalier de Ras Jedir. Un accord préliminaire lui a été accordé par le secrétariat général du COMESA et elle est dans l”attente de l’examen du projet avec les investisseurs internationaux, selon Guesmi.

La balance commerciale de la Tunisie avec le COMESA enregistre un excédent positif qui s’est sextuplé depuis l’adhésion de la Tunisie à ce marché et jusqu’à l’année 2023. Le marché compte 21 pays avec près de 640 millions de consommateurs et une croissance économique de 5,4% durant l’année 2023.

La Tunisie occupe la 5ème place sur la liste des pays exportateurs vers le COMESA et la 11ème parmi les pays importateurs. Les produits exportés sont notamment les dattes, l’huile d’olive, les produits alimentaires, le phosphate, les produits chimiques. Parmi les produits importés figurent notamment le café, le tabac, et les fruits secs.




Le déficit commercial tunisien se réduit de 34% en 2023 : quelles sont les raisons ?

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Le déficit commercial aux prix courants s’est allégé, durant l’année 2023, pour s’établir à un niveau de 17069 MD contre 25231,4 MD, durant l’année 2022, selon la note sur le Commerce Extérieur aux prix courants, publiée jeudi par l’Institut National de la Statistique (INS).

Le taux de couverture a gagné 8,9 points par rapport à l’année 2022 pour s’établir à 78,4%.

Ce déficit provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (-8418,3 MD), la Russie (-6788,3 MD), l’Algérie (-4376,7 MD), la Turquie (-3395,2 MD), le Brésil (-1299,6 MD) et l’Egypte (-853,5 MD).

En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (5854 MD), l’Allemagne (2744,7 MD), l’Italie (1384,8 MD) et la Libye (2313,4 MD).

D’autre part, le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à -7403,2 MD et que le déficit de la balance énergétique s’établit à -9665,7 MD (56,6% du déficit total) contre -10566,2 MD durant l’année 2022.

Hausse des exportations de 7,9%

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant l’année 2023 montrent que les exportations ont augmenté de 7,9% contre +23,4% durant l’année 2022. Elles ont atteint le niveau de 62077,3 MD contre 57557,5 MD, durant l’année 2022.

D’autre part, l’INS a expliqué que l’augmentation observée au niveau des exportations (+7,9%) durant l’année 2023 concerne plusieurs secteurs. En effet, les exportations du secteur des industries agroalimentaires ont augmenté de 17,8%, celles des textiles, habillement et cuirs de 6,9% et celles des industries mécaniques et électriques de 15,9%.

En revanche les exportations du secteur de l’énergie ont baissé de 16,2% et celles des mines, phosphates et dérivés de 25,8%.

Les exportations tunisiennes vers l’Union Européenne (70,3% du total des exportations) ont augmenté de 12,3%. Cette évolution est expliquée par la hausse de nos exportations vers plusieurs partenaires européens, tels que la France (+10,7%), l’Italie (+17,5%), l’Allemagne (+9,8%), l’Espagne (+26,9%) et les Pays Bas (11,1%).

Pour ce qui est des pays arabes, les exportations ont augmenté avec l’Algérie (+20,5%) et avec la Libye (+7,6%). En revanche elles ont baissé avec l’Egypte (-14%) et avec le Maroc (-2,8%).

Baisse des importations de 4,4 %

Quant aux importations, elles ont enregistré une baisse de 4,4% contre une hausse de 31,7%, durant l’année 2022. En valeur les importations ont atteint 79146,3 MD contre 82788,9 MD durant l’année 2022.

Le repli observé au niveau des importations (-4,4%) provient essentiellement de la baisse enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (-10,8%) et des matières premières et demi-produits (-7,3%), Tandis que les importations des biens d’équipement et de consommation ont augmenté respectivement de +2,9% et +1,8%.

Pour ce qui est des importations avec l’Union Européenne (43,5% du total des importations), elles ont enregistré une baisse de 8,1% pour s’établir à 34455,3 MD. Les importations ont régressé de 3,8% depuis la France, de 17,4% depuis l’Italie et de 15,5% depuis l’Espagne.

En revanche, elles ont augmenté de 16,8% depuis l’Allemagne et de 16,7% depuis les Pays Bas.

Hors union européenne, les importations ont augmenté avec la Russie (+134,9%), avec le Brésil (+22,5%), avec la Suisse (+9,2%) et avec le Royaume-Uni (+13,1%).

En revanche, les importations ont baissé avec la Turquie (-20,1%), avec la Chine (-2,1%) et les USA (-15,5%), selon l’INS.




Le chef du gouvernement reçoit la ministre indonésienne des Affaires étrangères

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Le chef du gouvernement Ahmed Hachani a reçu, jeudi, au Palais du Gouvernement à la Kasbah, la ministre indonésienne des Affaires étrangères, Retno Marsudi.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, la ministre indonésienne a souligné la nécessité de conclure un accord commercial bilatéral “préférentiel et avantageux” scellant les étroites relations de coopération entre les deux pays.

Mme Marsudi a, également, souligné la nécessité de renforcer davantage la coopération dans les domaines de l’enseignement supérieur et du secteur minier, et de relancer le rythme des échanges dans le secteur du phosphate.

Pour sa part, le chef du gouvernement a vivement salué les relations historiques et profondes entre les deux pays, datant des années 1950, appelant à les développer dans divers domaines de coopération, notamment à l’occasion de la tenue de la XIe session de la commission mixte tuniso-indonésienne courant l’année à venir.

Les deux parties ont, par ailleurs, affiché une convergence de vues sur la question palestinienne, à la lumière du génocide dont est victime le peuple palestinien, appelant à la nécessité de mettre fin à l’agression et d’imposer le respect du droit international humanitaire.




Balance commerciale tunisienne : le déficit se réduit de 30%

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Le solde de la balance commerciale est déficitaire de 16543 millions de dinars (MD) durant les onze premiers mois de l’année 2023, contre un déficit de 23296,5 MD durant la même période de l’année 2022. Le taux de couverture a gagné 8,1 points par rapport à la même période de l’année 2022 pour s’établir à 77,2%, selon la note sur le Commerce Extérieur aux prix courants, pour novembre 2023, publié dimanche par l’INS.

Ce déficit provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (-7759,6 MD), la Russie (-6385,1 MD), l’Algérie (-3932,9 MD), la Turquie (-3002,7 MD), le Brésil (-1227,9 MD) et l’Egypte (-804,4 MD).

En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (5340 MD), l’Allemagne (2587,6 MD), l’Italie (1346,5 MD) et la Libye (2098,7 MD).

D’autre part, le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit à 7432,7 MD. Le déficit de la balance énergétique s’établit à 9110,3 MD (55,1% du déficit total) contre 9195,1 MD durant les onze mois de l’année 2022.

Hausse des exportations de 7,6%

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant les onze mois de l’année 2023 montrent que les exportations ont évolué de 7,6% contre +24% durant la même période en 2022. Elles ont atteint le niveau de 56114,1 MD contre 52149 MD durant les onze mois de l’année 2022.

La hausse observée au niveau des exportations concerne plusieurs secteurs. En effet, les exportations du secteur des industries agro-alimentaires ont augmenté de 14,1%, celles des textiles, habillement et cuirs de 8,4% et celles des industries mécaniques et électriques de 16,8%. En revanche les exportations du secteur de l’énergie ont baissé de 23,5% et celles des mines, phosphates et dérivés de 25,7%.

Baisse des importations de 3,7%

Quant aux importations, elles ont diminué de 3,7% contre une hausse de +33% durant la même période en 2022. En valeur les importations ont atteint 72657 MD contre 75445,5 MD en 2022.

Le repli observé au niveau des importations provient de la baisse enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (-8,1%) et des matières premières et demi-produits (-7,1%). Tandis que les importations des biens d’équipement et de consommation ont augmenté respectivement de +2,4% et +2,3%.

Répartition géographique des échanges commerciaux

Les exportations tunisiennes vers l’union européenne (71% du total des exportations) ont connu une croissance de 13%. Cette évolution est expliquée par la hausse des exportations vers plusieurs partenaires européens, tels que la France (+10,6%), l’Italie (+19,9%), l’Allemagne (+11,2%), l’Espagne (+22,1%), et les Pays Bas (10,3%). Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec l’Algérie (+21%) et la Libye (+8,2%) et baissé avec l’Egypte (-18,5%) et le Maroc (-3,7%).

Les importations depuis l’union européenne (43,5% du total des importations), se sont repliées de 7,3% pour s’établir à 31637 MD. Les importations ont baissé de 3,1% depuis la France, de 17,7% depuis l’Italie et de 14,4% depuis l’Espagne. Elles ont augmenté de 18% depuis l’Allemagne et de 23,2% depuis les Pays Bas.

Hors union européenne, les importations ont évolué avec la Russie (+139,2%), le Brésil (+28,7%), la Suisse (+8,9%) et le Royaume-Uni (+15,3%). Elles ont diminué avec la Turquie (-24,1%), la Chine (-2,9%) et les USA (-15,4%).




Commerce extérieur tunisien : hausse des importations en provenance de Russie et de Turquie

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Le déficit commercial mensuel s’est dégradé de 26,8%, au cours du mois d’octobre 2023, se creusant ainsi de 2000,8 MD, contre 1578 MD enregistré en septembre 2023, révèle lundi l’Institut National de la Statistique (INS).

Le taux de couverture des importations par les exportations a perdu de 4.5 points en octobre 2023 par rapport à septembre, pour atteindre 71,7%, indique l’INS dans une note sur le commerce extérieur aux prix courants consacrée au mois d’octobre 2023.

Selon l’institut, le mois d’octobre a été marqué par des évolutions contrastées des flux croisés du commerce extérieur alors que les exportations ont enregistré une progression mensuelle modeste de 0,5%, les importations ont affiché une hausse bien plus forte de 6,8%.

Hors produits énergétiques, les exportations ont reculé de 2,1%, tandis que les importations ont augmenté de 9,2%.

S’agissant des exportations, elles ont diminué dans la plupart des secteurs, à l’exception du secteur de l’énergie qui a connu une augmentation significative de 87%, expliquant dans une large mesure cette légère augmentation au niveau global des exportations.

Le secteur des industries mécaniques et électriques a connu une baisse de 2,2%, principalement due à une diminution des exportations de fils et câbles conducteurs.

De même, affectée par une baisse des exportations des légumes et des produits de biscuiterie, le secteur de l’agriculture et des industries agroalimentaire a enregistré une baisse pour le deuxième mois consécutif, avec un taux de 2,7%.

Le secteur des mines, des phosphates et dérivés a également reculé de 1,2%. C’est le cas aussi pour les exportations du secteur du textile, de l’habillement et du cuir qui ont enregistré une baisse de 1,3%.

Les exportations vers l’UE ont globalement diminué de 3,7%. Les baisses les plus significatives ont été observées avec Italie (-22,5%) et avec l’Allemagne (-8%).

En revanche elles ont augmenté vers l’Espagne de 43,4% et vers la France de 1,5%. Les exportations vers les pays du Maghreb ont baissé de 7,4%, principalement vers la Libye, reculant de 20,8%. Les exportations vers les Etats-Unis ont chuté de 32%, celles vers la Turquie de 43,8% et celles vers la Russie de 8,7%. Les exportations ont nettement augmenté vers la Suisse (+175,2%) et le Royaume-Uni (+18,3%).

Hausse de 67,3% des importations en provenance de Russie 

En ce qui concerne les importations, leur progression à la hausse a touché tous les groupes de produits, à l’exception des produits énergétiques qui ont connu une baisse de 3,6%.

Les deux tiers de la hausse globale des importations proviennent des achats de biens d’équipement, qui ont augmenté de 34,2% après avoir fléchi en septembre.

Les importations de biens de consommation ont également augmenté, plus modestement, de 4%, notamment en raison de la hausse des achats de produits pharmaceutiques et de pièces automobiles.

Par ailleurs, les importations alimentaires ont augmenté de 12,6%, tirées par des approvisionnements en sucre et huiles végétales.

En revanche les importations de matières premières ont quasiment stagné (+0,2%).

Les importations depuis l’Union européenne ont diminué de 1,3%. Cette baisse est principalement due à des baisses des flux depuis l’Italie (-25,7%) et les Pays-Bas (-27%), compensée par des hausses depuis l’Espagne (+39%), la France (+3,4%) et l’Allemagne (+3%).

De même, les importations depuis les pays du Maghreb ont chuté de 43,9%, principalement depuis l’Algérie qui a enregistré une baisse de 51,2%.

En revanche, les importations en provenance de Russie ont bondi de 67,3%, celles de Chine de +23,6%, et celles de Turquie de +26,9%.




Où en est-t-on avec la dédollarisation ?

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La dédollarisation de l’économie mondiale, c’est-à-dire, la tendance à ne plus utiliser le dollar comme monnaie de référence internationale, mais à recourir des monnaies locales pour financer les échanges commerciaux, pour investir et pour s’endetter, est, certes, encore balbutiante et symbolique, mais elle est en marche.

Le plus fort et récent appel à la dédollarisation est lancé par le 15ème sommet du groupe de pays émergents, les BRICS (Bresil, Russie, Inde, Chine Afrique du sud) tenu, en août 2023 à Johannesbourg en Afrique du Sud.

La déclaration finale de ce sommet a souligné la nécessité d’une plus grande utilisation des monnaies locales dans les échanges et des règlements internationaux, ainsi que le renforcement des réseaux de correspondants bancaires.

Le groupe BRICS rejette le dollar

Le groupe, qui sera rejoint, en janvier 2024, par six nouveaux membres au poids économique énorme (Iran, Argentine, Égypte, Éthiopie, Arabie Saoudite et Émirats arabes unis), va accroître son influence dans le monde, alors que le bloc produit déjà un quart de la richesse internationale, ce qui est loin d’être négligeable.

Sur le terrain, certains pays ont commencé à favoriser leurs monnaies locales dans les échanges commerciaux. A titre indicatif, la Russie et l’Irak règlent leur commerce avec la Chine en Yuan. Le Brésil et la Chine règlent leurs échanges en monnaies locales.

le dollar reste dominant dans les réserves mondiales (60%), dans le commerce international (50%) et dans les opérations sur les marchés de change (88,5%).

Conséquence : les réserves de change mondiales en dollar commencent à enregistrer, au fil des années, un trend baissier.

A l’origine de cette situation et de la multiplication des appels à la dédollarisation, la persistance de l’iniquité favorisée, jusqu’à ce jour, par le système monétaire international en place.

Qui dit dédollarisation dit désaméricanisation de l’économie mondiale

Il s’agit, particulièrement, de l’usage abusif de l’extraterritorialité du droit américain, nom donné à l’ensemble des dispositions du droit américain qui peut être appliqué en-dehors des frontières des États-Unis à des personnes physiques ou à des personnes morales de pays tiers. Ces dispositions couvrent des domaines aussi divers que le contrôle des exportations aux pays subissant des embargos ou la lutte contre la corruption.

« avec le dollar, on est passé d’une monnaie qui renvoie à une notion de sécurité à une monnaie qui renvoie à une notion de domination »

Cette extraterritorialité, adossée à la double puissance militaire et monétaire des Etats Unis, présuppose la capacité des juges et du Département de la Justice à engager des poursuites. Les poursuites peuvent être engagées, par exemple, du fait de l’utilisation du dollar américain dans des transactions.

Les dernières sanctions imposées, entre autres, à la Russie, à l’Iran et à la Chine ont renforcé cette défiance vis-à-vis du dollar.

Le dollar ne renvoie plus à une monnaie de sécurité

Interpellé, récemment, par les médias occidentaux sur cette question de dédollarisation, Marc Luyckx Ghisi, philosophe belge et ancien conseiller de Jacques Delors président de la Commission européenne (1985-1995), a déclaré « que nous sommes en train de migrer vers un nouvel paradigme monétaire mondial »

Pour lui, « avec le dollar, on est passé d’une monnaie qui renvoie à une notion de sécurité à une monnaie qui renvoie à une notion de domination ».

C’est ce que rejette selon lui, ce qu’on appelle aujourd’hui, le Sud global que représente pour le moment, le groupe des pays émergents BRICS.

Ce rejet est, néanmoins, encore balbutiant. Pour preuve : le dollar reste dominant dans les réserves mondiales (60%), dans le commerce international (50%) et dans les opérations sur les marchés de change (88,5%).

Pour résumer l’Etat des lieux de la dédollarisation, il nous semble que l’économiste français, Denis Ferrand directeur général de Rexecode (Denis Ferrand (économiste, directeur général de Rexecode(Institut d’études économiques et Veille conjoncturelle et prévisions pour l’économie mondiale), a été très pertinent sur ce sujet.

Dans un article publié, au mois de septembre 2023, dans le journal « Les Echos », il fait remarquer que « cette dédollarisation reste à ce stade un mouvement encore symbolique. La prééminence du dollar dans les transactions internationales ou les réserves en devises est loin d’être remise en cause, de même que l’attractivité des titres américains. Ces mouvements reflètent en réalité davantage la formation ou le renforcement de pôles économiques régionaux plus ou moins informels ».




Commerce Extérieur : Allègement du déficit commercial à -15856,6 MD, à fin octobre 2023 (INS)

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A fin octobre 2023, le déficit commercial s’est allégé pour s’établir à un niveau de -15856,6 MD, contre -21371,5 MD durant les dix derniers mois de l’année 2022, selon la note sur le Commerce Extérieur aux prix courants, octobre 2023 publiée, vendredi, par l’Institut National de la Statistique (INS).

Le taux de couverture a gagné 7,2 points par rapport à la même période de l’année 2022 pour s’établir à 76,1%.

Ce déficit provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (-7029,6 MD), la Russie (-5975,3 MD), l’Algérie (-3548,4 MD), la Turquie (-2807,7 MD), l’Ukraine (-941,7 MD) et l’Egypte (-751,3 MD).

En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (4625,6 MD), l’Allemagne (2393,8 MD), l’Italie (844,3 MD) et la Libye (1938,8 MD).

D’autre part, il est à noter que le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à -7331,7 MD et que le déficit de la balance énergétique s’est établi à -8524,9 MD (53,8% du déficit total) contre -7921,7 MD durant les dix mois de l’année 2022.

Hausse des exportations de 6,9%

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants, durant les dix mois de l’année 2023, montrent que les exportations ont augmenté de 6,9% contre 24,8%, durant la même période en 2022. Elles ont atteint le niveau de 50550 MD contre 47294,5 MD, durant les dix mois de l’année 2022. Selon l’INS, l’augmentation observée au niveau des exportations (+6,9%) durant les dix mois de l’année 2023, concerne plusieurs secteurs. En effet, les exportations du secteur des industries agro-alimentaires ont augmenté de 16,2%, celles des textiles, habillement et cuirs de 9,1% et celles des industries mécaniques et électriques de 17,5%.

En revanche les exportations du secteur de l’énergie ont baissé de 35,7% et celles des mines, phosphates et dérivés de 27,3% Les exportations tunisiennes vers l’Union Européenne (70,7% du total des exportations) ont augmenté de 12,3%. Cette évolution est expliquée par la hausse de nos exportations vers plusieurs partenaires européens, tels que la France (+8,9%), l’Italie (+17,5%), l’Allemagne (+12,3%), l’Espagne (+27,6%), et les Pays Bas (11,6%). Pour ce qui est des pays arabes, les exportations ont augmenté avec l’Algérie (+20,7%) et avec la Libye (+7,9%). En revanche elles ont baissé avec l’Egypte (-20,8%) et avec le Maroc (-5,2%).

Baisse des importations de 3,3%

Quant aux importations, elles ont enregistré une baisse de 3,3% contre une hausse de 34,1%, durant la même période en 2022. En valeur, les importations ont atteint 66406,7 MD contre 68666 MD, durant les dix mois de l’année 2022. Le repli observé au niveau des importations provient de la baisse enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (-7,2%) et des matières premières et demi-produits (-7,3%), Tandis que les importations des biens d’équipement et de consommation ont augmenté respectivement de 2,1% et 3%.

Pour ce qui est des importations avec l’Union Européenne (43,2% du total des importations), elles ont enregistré une baisse de 7,1% pour s’établir à 28689,4 MD. Les importations ont régressé de 3,9% depuis la France, de 14,9% depuis l’Italie et de 16% depuis l’Espagne. En revanche, elles ont augmenté de 18,5% depuis l’Allemagne et de 25,4% depuis les Pays Bas. Hors Union Européenne, les importations ont augmenté avec la Russie (+140,6%), avec l’Ukraine (+46,1%), avec la Suisse (12,1%) et avec le Royaume-Uni (16,8%). En revanche elles ont baissé avec la Turquie (-23%), avec la Chine (-4,5%) et les USA (-13,4%), selon l’INS.