دليل التصدير السهل
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في إطار التعاون الاقتصادي والتجاري التونسي الكندي، تعلم وزارة التجارة وتنمية الصادرات كافة المصدرين أن السلطات الكندية قررت إعادة إدراج تونس بداية من 1 جانفي 2025، ضمن المبادرة الكندية المتعلقة ببرنامج الامتيازات التفاضلية العامة Programme de Tarif de Préférence Général TPG الذي يلغي أو يخفض الأداءات الجمركية عن المنتجات التونسية التي يتم تصديرها للسوق الكندية. ويتم استثناء الملابس والأحذية وبعض المواد الفلاحية من قائمة المنتجات المعنية.
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Le déficit commercial mensuel s’est dégradé de 26,8%, au cours du mois d’octobre 2023, se creusant ainsi de 2000,8 MD, contre 1578 MD enregistré en septembre 2023, révèle lundi l’Institut National de la Statistique (INS).
Le taux de couverture des importations par les exportations a perdu de 4.5 points en octobre 2023 par rapport à septembre, pour atteindre 71,7%, indique l’INS dans une note sur le commerce extérieur aux prix courants consacrée au mois d’octobre 2023.
Selon l’institut, le mois d’octobre a été marqué par des évolutions contrastées des flux croisés du commerce extérieur alors que les exportations ont enregistré une progression mensuelle modeste de 0,5%, les importations ont affiché une hausse bien plus forte de 6,8%.
Hors produits énergétiques, les exportations ont reculé de 2,1%, tandis que les importations ont augmenté de 9,2%.
S’agissant des exportations, elles ont diminué dans la plupart des secteurs, à l’exception du secteur de l’énergie qui a connu une augmentation significative de 87%, expliquant dans une large mesure cette légère augmentation au niveau global des exportations.
Le secteur des industries mécaniques et électriques a connu une baisse de 2,2%, principalement due à une diminution des exportations de fils et câbles conducteurs.
De même, affectée par une baisse des exportations des légumes et des produits de biscuiterie, le secteur de l’agriculture et des industries agroalimentaire a enregistré une baisse pour le deuxième mois consécutif, avec un taux de 2,7%.
Le secteur des mines, des phosphates et dérivés a également reculé de 1,2%. C’est le cas aussi pour les exportations du secteur du textile, de l’habillement et du cuir qui ont enregistré une baisse de 1,3%.
Les exportations vers l’UE ont globalement diminué de 3,7%. Les baisses les plus significatives ont été observées avec Italie (-22,5%) et avec l’Allemagne (-8%).
En revanche elles ont augmenté vers l’Espagne de 43,4% et vers la France de 1,5%. Les exportations vers les pays du Maghreb ont baissé de 7,4%, principalement vers la Libye, reculant de 20,8%. Les exportations vers les Etats-Unis ont chuté de 32%, celles vers la Turquie de 43,8% et celles vers la Russie de 8,7%. Les exportations ont nettement augmenté vers la Suisse (+175,2%) et le Royaume-Uni (+18,3%).
Hausse de 67,3% des importations en provenance de Russie
En ce qui concerne les importations, leur progression à la hausse a touché tous les groupes de produits, à l’exception des produits énergétiques qui ont connu une baisse de 3,6%.
Les deux tiers de la hausse globale des importations proviennent des achats de biens d’équipement, qui ont augmenté de 34,2% après avoir fléchi en septembre.
Les importations de biens de consommation ont également augmenté, plus modestement, de 4%, notamment en raison de la hausse des achats de produits pharmaceutiques et de pièces automobiles.
Par ailleurs, les importations alimentaires ont augmenté de 12,6%, tirées par des approvisionnements en sucre et huiles végétales.
En revanche les importations de matières premières ont quasiment stagné (+0,2%).
Les importations depuis l’Union européenne ont diminué de 1,3%. Cette baisse est principalement due à des baisses des flux depuis l’Italie (-25,7%) et les Pays-Bas (-27%), compensée par des hausses depuis l’Espagne (+39%), la France (+3,4%) et l’Allemagne (+3%).
De même, les importations depuis les pays du Maghreb ont chuté de 43,9%, principalement depuis l’Algérie qui a enregistré une baisse de 51,2%.
En revanche, les importations en provenance de Russie ont bondi de 67,3%, celles de Chine de +23,6%, et celles de Turquie de +26,9%.
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La dédollarisation de l’économie mondiale, c’est-à-dire, la tendance à ne plus utiliser le dollar comme monnaie de référence internationale, mais à recourir des monnaies locales pour financer les échanges commerciaux, pour investir et pour s’endetter, est, certes, encore balbutiante et symbolique, mais elle est en marche.
Le plus fort et récent appel à la dédollarisation est lancé par le 15ème sommet du groupe de pays émergents, les BRICS (Bresil, Russie, Inde, Chine Afrique du sud) tenu, en août 2023 à Johannesbourg en Afrique du Sud.
La déclaration finale de ce sommet a souligné la nécessité d’une plus grande utilisation des monnaies locales dans les échanges et des règlements internationaux, ainsi que le renforcement des réseaux de correspondants bancaires.
Le groupe BRICS rejette le dollar
Le groupe, qui sera rejoint, en janvier 2024, par six nouveaux membres au poids économique énorme (Iran, Argentine, Égypte, Éthiopie, Arabie Saoudite et Émirats arabes unis), va accroître son influence dans le monde, alors que le bloc produit déjà un quart de la richesse internationale, ce qui est loin d’être négligeable.
Sur le terrain, certains pays ont commencé à favoriser leurs monnaies locales dans les échanges commerciaux. A titre indicatif, la Russie et l’Irak règlent leur commerce avec la Chine en Yuan. Le Brésil et la Chine règlent leurs échanges en monnaies locales.
le dollar reste dominant dans les réserves mondiales (60%), dans le commerce international (50%) et dans les opérations sur les marchés de change (88,5%).
Conséquence : les réserves de change mondiales en dollar commencent à enregistrer, au fil des années, un trend baissier.
A l’origine de cette situation et de la multiplication des appels à la dédollarisation, la persistance de l’iniquité favorisée, jusqu’à ce jour, par le système monétaire international en place.
Qui dit dédollarisation dit désaméricanisation de l’économie mondiale
Il s’agit, particulièrement, de l’usage abusif de l’extraterritorialité du droit américain, nom donné à l’ensemble des dispositions du droit américain qui peut être appliqué en-dehors des frontières des États-Unis à des personnes physiques ou à des personnes morales de pays tiers. Ces dispositions couvrent des domaines aussi divers que le contrôle des exportations aux pays subissant des embargos ou la lutte contre la corruption.
« avec le dollar, on est passé d’une monnaie qui renvoie à une notion de sécurité à une monnaie qui renvoie à une notion de domination »
Cette extraterritorialité, adossée à la double puissance militaire et monétaire des Etats Unis, présuppose la capacité des juges et du Département de la Justice à engager des poursuites. Les poursuites peuvent être engagées, par exemple, du fait de l’utilisation du dollar américain dans des transactions.
Les dernières sanctions imposées, entre autres, à la Russie, à l’Iran et à la Chine ont renforcé cette défiance vis-à-vis du dollar.
Le dollar ne renvoie plus à une monnaie de sécurité
Interpellé, récemment, par les médias occidentaux sur cette question de dédollarisation, Marc Luyckx Ghisi, philosophe belge et ancien conseiller de Jacques Delors président de la Commission européenne (1985-1995), a déclaré « que nous sommes en train de migrer vers un nouvel paradigme monétaire mondial »
Pour lui, « avec le dollar, on est passé d’une monnaie qui renvoie à une notion de sécurité à une monnaie qui renvoie à une notion de domination ».
C’est ce que rejette selon lui, ce qu’on appelle aujourd’hui, le Sud global que représente pour le moment, le groupe des pays émergents BRICS.
Ce rejet est, néanmoins, encore balbutiant. Pour preuve : le dollar reste dominant dans les réserves mondiales (60%), dans le commerce international (50%) et dans les opérations sur les marchés de change (88,5%).
Pour résumer l’Etat des lieux de la dédollarisation, il nous semble que l’économiste français, Denis Ferrand directeur général de Rexecode (Denis Ferrand (économiste, directeur général de Rexecode(Institut d’études économiques et Veille conjoncturelle et prévisions pour l’économie mondiale), a été très pertinent sur ce sujet.
Dans un article publié, au mois de septembre 2023, dans le journal « Les Echos », il fait remarquer que « cette dédollarisation reste à ce stade un mouvement encore symbolique. La prééminence du dollar dans les transactions internationales ou les réserves en devises est loin d’être remise en cause, de même que l’attractivité des titres américains. Ces mouvements reflètent en réalité davantage la formation ou le renforcement de pôles économiques régionaux plus ou moins informels ».
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A fin octobre 2023, le déficit commercial s’est allégé pour s’établir à un niveau de -15856,6 MD, contre -21371,5 MD durant les dix derniers mois de l’année 2022, selon la note sur le Commerce Extérieur aux prix courants, octobre 2023 publiée, vendredi, par l’Institut National de la Statistique (INS).
Le taux de couverture a gagné 7,2 points par rapport à la même période de l’année 2022 pour s’établir à 76,1%.
Ce déficit provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (-7029,6 MD), la Russie (-5975,3 MD), l’Algérie (-3548,4 MD), la Turquie (-2807,7 MD), l’Ukraine (-941,7 MD) et l’Egypte (-751,3 MD).
En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (4625,6 MD), l’Allemagne (2393,8 MD), l’Italie (844,3 MD) et la Libye (1938,8 MD).
D’autre part, il est à noter que le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à -7331,7 MD et que le déficit de la balance énergétique s’est établi à -8524,9 MD (53,8% du déficit total) contre -7921,7 MD durant les dix mois de l’année 2022.
Hausse des exportations de 6,9%
Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants, durant les dix mois de l’année 2023, montrent que les exportations ont augmenté de 6,9% contre 24,8%, durant la même période en 2022. Elles ont atteint le niveau de 50550 MD contre 47294,5 MD, durant les dix mois de l’année 2022. Selon l’INS, l’augmentation observée au niveau des exportations (+6,9%) durant les dix mois de l’année 2023, concerne plusieurs secteurs. En effet, les exportations du secteur des industries agro-alimentaires ont augmenté de 16,2%, celles des textiles, habillement et cuirs de 9,1% et celles des industries mécaniques et électriques de 17,5%.
En revanche les exportations du secteur de l’énergie ont baissé de 35,7% et celles des mines, phosphates et dérivés de 27,3% Les exportations tunisiennes vers l’Union Européenne (70,7% du total des exportations) ont augmenté de 12,3%. Cette évolution est expliquée par la hausse de nos exportations vers plusieurs partenaires européens, tels que la France (+8,9%), l’Italie (+17,5%), l’Allemagne (+12,3%), l’Espagne (+27,6%), et les Pays Bas (11,6%). Pour ce qui est des pays arabes, les exportations ont augmenté avec l’Algérie (+20,7%) et avec la Libye (+7,9%). En revanche elles ont baissé avec l’Egypte (-20,8%) et avec le Maroc (-5,2%).
Baisse des importations de 3,3%
Quant aux importations, elles ont enregistré une baisse de 3,3% contre une hausse de 34,1%, durant la même période en 2022. En valeur, les importations ont atteint 66406,7 MD contre 68666 MD, durant les dix mois de l’année 2022. Le repli observé au niveau des importations provient de la baisse enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (-7,2%) et des matières premières et demi-produits (-7,3%), Tandis que les importations des biens d’équipement et de consommation ont augmenté respectivement de 2,1% et 3%.
Pour ce qui est des importations avec l’Union Européenne (43,2% du total des importations), elles ont enregistré une baisse de 7,1% pour s’établir à 28689,4 MD. Les importations ont régressé de 3,9% depuis la France, de 14,9% depuis l’Italie et de 16% depuis l’Espagne. En revanche, elles ont augmenté de 18,5% depuis l’Allemagne et de 25,4% depuis les Pays Bas. Hors Union Européenne, les importations ont augmenté avec la Russie (+140,6%), avec l’Ukraine (+46,1%), avec la Suisse (12,1%) et avec le Royaume-Uni (16,8%). En revanche elles ont baissé avec la Turquie (-23%), avec la Chine (-4,5%) et les USA (-13,4%), selon l’INS.
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Le déficit de la balance commerciale industrielle s’est allégé de 62,7%, au cours des neuf premiers mois de l’année 2023 s’établissant à 3 137, 5 MD, contre 8 424, 9 MD au cours de la même période de 2022, a rapporté l’APII, dans son Bulletin de conjoncture relatif au mois de septembre 2023, publié mardi.
Cet allègement du déficit résulte d’une évolution des exportations industrielles de 12,7 % contre un repli des importations de 1,3%.
C’est ainsi, que les exportations du secteur industriel se sont élevées à 41570,7 MD grâce essentiellement, à la progression des exportations des industries agroalimentaires (25,6% à 4131 MD), ainsi que les industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre ( 6,4% à 1018,5 MD), mécaniques et électriques (18,3% à 21127,4 MD) et du Textile-Habillement ( 9,2% à 7259,2 MD).
Les exportations du secteur des industries du cuir et de la chaussure ont aussi évolué de 16,5% à 1691 MD, celles des industries diverses de 11,8% à 3243,7 MD.
En revanche les exportations du secteur des industries chimiques ont baissé de 18% à 3099,8 MD.
Pour ce qui est des importations, le secteur industriel a importé pour 44708, 2 MD au cours des neuf premiers mois de l’année 2023, en baisse de 1,3% par rapport à la même période de 2022. Ce repli a concerné notamment, les industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre (-5,5% à 677,4 MD) et chimiques (-13% à 6593,3 MD) et du Textile-Habillement (-3,3% à 5422,6 MD).
Toutefois, une augmentation a été constatée pour les importations des secteurs des industries agroalimentaires (8,3% à 3238,9 MD), mécaniques et électriques (1,4% à 23019,9 MD), du cuir et de la chaussure (2,8% à 1042,4 MD) et diverses (0,3% à 4713,7 MD).
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